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vernissage le samedi 20 octobre 2007 de 18h à 21h

En octobre, la maison rouge présente l’exposition Sots Art : Art Politique en Russie, qui retrace les développements de ce mouvement, qui, à partir du début des années 70, et après le règne du Réalisme socialiste, s’affirme comme le premier mouvement original en Russie depuis les avant-gardes des années 1920.

L’exposition, qui occupera l’ensemble des salles de la fondation, suit un parcours chronologique, des origines du Sots Art à ses prolongements contemporains.

C’est en 1972, sous l’impulsion de deux artistes moscovites, Vitaly Komar et Alexandre Melamid, que s’élabore l’art « Sots », dénommé ainsi par analogie avec le Pop Art, à partir des mots art et socialisme.

Au-delà du déni ou de la dénonciation qui avaient caractérisé la démarche de la première génération des artistes « non-conformistes », le Sots Art propose une troisième voie : l’appropriation des images et des slogans de la propagande pour la rendre grotesque. La méthode va reposer sur l’emploi incorrect et hors contexte des sujets et des motifs de la propagande. Ces manipulations ludiques d’une rhétorique du pouvoir destinée à soumettre l’individu, ont réellement contribué à libérer les consciences.

Historiquement, le terme Sots Art désigne un projet d’exposition d’appartement qui réunissait une douzaine d’oeuvres sur le thème du Pop Art soviétique, en 1972 à Moscou. Il est ensuite repris par un groupe d’artistes qui se développe dans les années 1970 et 1980 autour des personnalités de Vagrich Bakhchanyan, Ilya Kabakov, Alexandre Kossolapov, Leonid Sokov, Dimitri Prigov, Boris Orlov et le groupe Gnezdo. Exclus des expositions officielles, ces artistes exposent dans leur propre habitation, qui se fait lieu de création, de diffusion et de rencontres pour l’avant-garde moscovite. La reconstitution d’un appartement à l’entrée de l’exposition, rappellera cette période. Le Sots Art devient le style dominant de la Perestroïka (1985-91) aussi bien dans le domaine des arts plastiques que dans l’architecture, le design ou le cinéma.

Dans la deuxième moitié des années 1970, le Sots Art franchit les frontières de l’URSS. Beaucoup d’artistes se retrouvent à New York où ils organisent des expositions et commencent à marier emblèmes américains et soviétiques. Il est également repris par les pays du bloc communiste en pleine décomposition et par les artistes chinois à partir des années 1990.

Le Sots Art s’avère une pratique productive non seulement dans le système communiste mais aussi dans des sociétés soumises à d’autres types de pressions, notamment les pressions médiatique ou religieuse. C’est le cas de la Russie des années 2000 où l’on voit réapparaitre des attitudes comparables dans les oeuvres d’Oleg Kulik, du groupe des Blue Noses ou encore du groupe P.G.

Présentée en 2007, à l’occasion de la deuxième biennale d’art contemporain de Moscou, l’exposition Sots Art : Art Politique en Russie, proposait au public de la Galerie Tretiakov un large panorama de ce mouvement. La version parisienne de l’exposition est augmentée de quelques oeuvres provenant de collections américaines ou européennes. La plus grande partie des oeuvres de l’exposition appartient à la Galerie Tretiakov ainsi qu’à d’importantes collections privées russes (Antonichuk, Semenikhin et Smuzikov). 6

à propos du Sots Art

L’art des railleurs, par Andreï Erofeev Contrairement au Pop Art - un phénomène international par excellence - le Sots Art est généralement considéré comme un produit purement soviétique. Il est vrai que le Sots Art a été délibérément inventé et développé en Union Soviétique. Il tire son origine d’un projet amusant contenant une douzaine d’images et de slogans, conçu par un duo devenu fameux, mais alors naissant, de deux artistes conceptuels, Vitaly Komar et Alexandre Melamid. Pensé pour être présenté dans leur appartement, le projet consistait à se réapproprier l’attirail idéologique soviétique. Komar et Melamid faisaient du langage anonyme de l’agit-prop leur style personnel. Cette petite exposition offrait divers exemples et méthodes pour « détourner » le style de la propagande soviétique pour les besoins particuliers d’un artiste peintre à vocation traditionnelle. Le jeu avec les expressions guindées de l’agit-prop se révéla si amusant que le cercle des artistes du Sots Art, mené par Komar et Melamid, commença à s’étendre rapidement. On découvrit que cette manière de se moquer des produits idéologiques soviétiques était pratiquée simultanément par d’autres groupes et personnalités de l’art alternatif à Moscou. Progressivement, le Sots Art se démarqua comme une tendance distincte de la nouvelle avant-garde soviétique des années 1970.

Au tournant des années 1970-80, le Sots Art dépassa les frontières de l’URSS, à la faveur d’une vague d’émigration juive qui transplanta quelques-uns des leaders du mouvement, dont ses fondateurs, à l’ouest. Grâce à leurs activités, publications et expositions, le Sots Art acquit sur la scène internationale le statut d’étendard stylistique de l’anticonformisme soviétique. Dans l’intervalle, avec les progrès des réformes de Gorbatchev en URSS, le Sots Art devint non seulement autorisé, mais à la mode, et fut assimilé comme l’image de marque esthétique de la Perestroïka. Il perdit progressivement sa nature clandestine, augmenta en échelle, et développa des caractéristiques monumentales et ornementales. Créés dans un cercle intellectuel réduit, ces dispositifs et images initiaux, une fois répétés, stylisés et adoptés dans différentes strates culturelles, se répandirent dans les domaines du design, de l’architecture, des mass media, et jusque dans les strates anonymes de la créativité populaire de la rue.

A la fin des années 1980, le Sots Art était considéré comme LE courant de la période des changements, l’art de la période d’effondrement du communisme. A ce titre, le Sots Art s’est introduit en Europe et a trouvé dans les pays du « bloc socialiste » en pleine désintégration ses premiers adeptes étrangers : E. Truskowski en Pologne, Flatz en Allemagne. C’est pourtant en extrême orient que son impact a été le plus fort, car il donna une impulsion déterminante au nouvel art émergeant dans la Chine des années 1990.

Les pères fondateurs du Sots Art, Komar et Melamid, qualifièrent leur style d’analogue au Pop Art américain. Il est vrai que les deux tendances sont fondées sur une interaction active avec les contextes de la culture de masse, qui se caractérise en Amérique par les tentations du consumérisme, et en Russie par la coercition idéologique. Un parallèle bien tracé, mais qui ne prend pas en compte des différences d’attitude. L’artiste pop adore les images de la publicité, et les fait passer amoureusement des panneaux d’affichage aux espaces de la culture supérieure, en ne modifiant que légèrement leur forme et en les investissant d’un nouveau sens. Dans le Sots Art, le même jeu avec l’image de référence – l’image idéologique - est fondée sur son évidente, radicale et constante négation. Le Pop Art préserve pour l’éternité des images éphémères ; le Sots Art met en évidence la fragilité et le déclin de constructions idéologiques aspirant à l’éternité. Telle est la différence entre un art conformiste et opportuniste, et un art de protestation politique. En fait, les deux types d’art sont pratiqués en Russie aussi bien qu’aux Etats-Unis et dans d’autres pays. Des artistes, aussi connus que Hans Haacke aux Etats-Unis, Antonio Muntadas en Espagne ou plus récemment Olivier Blanckart en France, créent à leur manière des oeuvres dans l’esprit du Sots Art sans qu’elles aient aucun lien avec la réalité idéologique soviétique. Ce que ces oeuvres ont en commun, ce n’est pas tel ou tel contexte politique auquel elles s’opposent, mais une certaine attitude artistique : une approche qui n’est régie par aucun programme, dogme ou utopie. Ils ne proposent pas des slogans alternatifs, n’ont pas d’exigences ou d’aspirations sociales, ils ne font pas la promotion de nouveaux partis ou figures politiques. Leur version d’art politique peut être désignée comme Sots Art dans la mesure où ces artistes créent des images paradoxales et explosives, résistant à la tentation de se soumettre à l’autorité ou de devenir eux-mêmes autoritaires.

Le relativisme nihiliste est le fondement philosophique du Sots Art. Le Sots Art rejette toute foi dans quelque dogme que ce soit. Il s’oppose à tous les cultes – qu’ils soient générés spontanément de l’intérieur ou imposés par une autorité extérieure politique, économique, spirituelle ou de toute autre nature. Le Sots Art ne saurait rien tolérer qui humilie l’individu par l’inégalité, le met à genoux, le contraint à une soumission ; le Sots Art vise tout absolu péremptoire. Les armes qu’il utilise contre de tels cultes sont le rire, la bouffonnerie, le travestissement et la mystification.

Les cultes que combat le Sots Art s’incarnent dans les figures des chefs, des leaders politiques, mais aussi dans les plus éminents dissidents de l’opposition, dans les leaders spirituels, les plus brillants intellectuels. De tels personnages (les leaders bolcheviques, mais aussi d’autres autorités de bronze déifiées - Pouchkine, Tchaïkovski, Repine, Soljenitsyne) sont représentés dans des situations grotesques et comiques. Il serait pourtant erroné de classer le Sots Art dans la catégorie de la satire politique (cartoon politique) : il ne produit pas de caricatures déformant les traits de tel ou tel homme politique. Il n’essaie aucunement de représenter la « nature ». Marchant dans les traces du pop art, le Sots Art ne répond pas à la réalité en tant que telle, mais à ses images. Pour lui il n’y a pas de réalité en dehors du texte. C’est pourquoi son unique adversaire, c’est le texte à fonction répressive, le media qui véhicule la rhétorique du pouvoir.

Les critiques du Sots Art l’ont souvent qualifié d’ « anti-art » - non sans raison, car le Sots Art se distance de tout « texte » artistiquement parfait et cherche systématiquement à le détruire à chaque occasion. L’art pour le Sots Art s’avère être l’outil le plus efficace pour disséminer et imposer les cultes.

Le Sots Art fait éclater la surface policée des figures rhétoriques de style en utilisant une série particulière d’outils. Le premier consiste à faire cohabiter dans une seule et même oeuvre ou image, des formes de description contradictoire, comme par exemple dans le portrait de Karl Marx exécuté par Komar et Melamid en combinant les style du cubisme et du réalisme socialiste. Le second consiste à créer un antagonisme délibéré entre le sujet et le style employé : exécuter des portraits de cérémonie des grands leaders soviétiques en utilisant une technique courante et modeste (par exemple celle du bois sculpté utilisé pour les jouets populaires). Représenter Kroutchev en Vanka-Vstanka (poupée à ressorts), Andropov avec de grandes oreilles articulées en forme de radars (voir les effigies comiques de Leonid Sokov) est une manière très claire de parodier leurs redoutables modèles.

Le Sots Art répugne à esthétiser son propre discours. Au contraire, ses canons artistiques se fondent sur l’autoparodie et l’autocritique. L’un des points du programme des artistes « sots » est de ne pas développer de système plastique propre, et d’y substituer à la place le concept de forme brisée et le principe de l’appropriation. L’esthétique du « mal fait » - faisant sa réapparition en Russie pour la première fois depuis Dada – refuse le perfectionnisme professionnel et met en avant la nature décousue et pauvre du projet sots.

La négligence plastique des oeuvres du Sots Art est compensée par l’activité de leur auteur qui – pour la première fois depuis les actions de rue organisées par les futuristes russes — sort de derrière son oeuvre pour entrer dans la réalité sociale. Le Sots Art est totalement basé sur la performance ; ses oeuvres sont des documents ou des produits d’actions performatives. L’artiste « sots » ne parle pas en son propre nom dans son oeuvre, mais au nom d’un certain personnage dont il porte le masque durant la performance. Il s’agit d’une image picaresque : un voyou, un tricheur, un imposteur, un fourbe, qui recourt à la stratégie du jeu, de la simulation, du trucage et de la fuite. Cette image est invariablement représentée par plusieurs générations d’artistes « sots » et perdure jusqu’à aujourd’hui (voir les photographies mises en scène par Avdey Ter-Oganyan, et les Blue Noses). Si l’on en croit Jung, le voyou incarne un jeune héros en rébellion contre la tyrannie, qui l’emporte non par force, mais par ruse.

La fronde politique du Sots Art ne s’est pas seulement exprimée à travers des parodies de textes cultes, mais aussi à travers un certain type de comportement qui – quelle qu’en soit la variante – était considéré comme choquant dans une société strictement réglementée. Ce comportement « moqueur » était adopté par les artistes « sots » comme une auto-thérapie contre les relations sociales totalitaires. Cette attitude, les artistes la transmettaient aux spectateurs qui ne pouvaient s’empêcher de rire des images absurdes.

Les jeux et performances frôlant les frasques idiotes, les artistes se présentant eux-mêmes comme des clowns déments, étaient curieusement combinés avec des enseignements sérieux, leurs oeuvres rendant compte des progrès contemporains de la science et de la philosophie. Ils étaient par-dessus tout intéressés par le structuralisme, qui offrait à la fin des années 1960 et au début des années 1970 une nouvelle vision du développement des styles et des cultures. Cet intérêt avait été préparé par les études des formalistes russes et le travail de M. Bakhtin. Les artistes « sots » assumèrent un rôle de chercheurs de la culture contemporaine et conçurent une première approche holistique des aspects plastiques et visuels de la civilisation soviétique.

Liste des artistes Vagrich Bakhchanyan (Moscou, 1938), Aleksey Beliaev, Blue Noses Group (Viacheslav Mizin (Novossibirsk en Sibérie, 1962) et Alexandre Shaburov (Berezovsky en Sibérie, 1965)), Blue Soup Group (fondé en 1996 par Alexei Dobrov (Moscou, 1975), Daniil Lebedev (Frunze, 1974), Valery Patkonen (Moscou, 1972), rejoint en 2002 par Alexandre Lobanov (Khimki, région de Moscou, 1975)), Sergey Borisov (1975), Alexandre Brener (Alma-Ata, 1957), Grisha Bruskin (Moscou, 1945), Sergei Bugaev (Afrika) (Saint Petersbourg, 1966), Erik Bulatov (Sverdlovsk, 33), Dmitriy Bulnigin, Vladimir Dubosarsky (Moscou, 1964), Andrey Filippov (Moscou, 1959), Edward Gorokhovsky (Moscou, 1929-2004), George Guryanov, Dmitry Gutov (Moscou, 1960), Ilya Kabakov (Ukraine, 1963), Alexandra Hlestkina, Alexey Kallima (Grozny, 1970), Elena Kovylina (Moscou, 1971), Nikolay Kozlov (Moscou, 1954), Vitaly Komar (Moscou, 1943), Maria Konstantinova (Moscou, 1955), Irina Korina (Moscou, 1977), Alexandre Kossolapov (Moscou, 1943), Valery Koshlyakov (Salsk, 1962), Nikolay Kozlov, Oleg Kulik (Ukraine, 1963), Leonid Lamm (Moscou, 1928), Rostislav Lebedev (Moscou, 1946), Alexandre Melamid (Moscou, 1945), Serguey Mironenko (Moscou, 1949), Vladislav Mamishev-Monro (Saint Petersbourg, 1969), Igor Mukhin (Moscou, 1961), Groupe Gnezdo (fondé en 1975 par Victor Skersis, Mikhail Roshal, Georgy Donskoy), Vikenty Nilin (Moscou, 1971), Timur Novikov (Saint Petersbourg, 1958), Boris Orlov (Moscou, 1941), Anatoly Osmolovsky (Moscou, 1969), George Ostretsov (Moscou, 1967), Pavel Peppershteyn, Groupe PG, Dmitriy Prigov (Moscou, 1940), Ivan Razumov, Mikhail Roshal (Moscou, 1956-2007), Alexandre Shnurov (1955), Leonid Sokov (Moscou, 1941), Olga Soldatova (1965), Aleksandre Sokolov, Groupe SZ (fondé à Moscou en 1980 par V. Skersis et V. Zakharov), Slava Sysoyev (Moscou, 1937-2006), Rostan Tavasiev (Moscou, 1976), Avdey Ter-Oganyan, Dmitry Tzvetkov (Kolomna, région de Moscou, 1961), Alexandre Vinogradov (Moscou, 1963), Dmitry Vrubel (Moscou, 1960), Vasiliy Zagalov, Vadim Zakharov (Moscou, 1959), Konstantin Zvezdochotov (Moscou, 1958)

Andreï Erofeev, commissaire de l’exposition Andreï Erofeev est né à Paris en 1956 dans une famille de diplomates soviétiques. Diplômé de l’université d’état de Moscou en histoire de l’art à 22 ans, il se spécialise sur le mouvement avant-gardiste russe de 1910, et obtient son doctorat en 1984, en soutenant une thèse sur les activités du groupe d’artistes du symbolisme russe, « Le monde de l’art ». Egalement passionné par l’architecture, il est chercheur à l’Institut de Recherche sur la Théorie et l’Histoire de l’Architecture de Moscou, entre 1982 et 1989. Parallèlement, en 1983 il compose une première collection d’art non-conformiste en URSS en vue d’en faire don à l’un des musées moscovites qui à l’époque ne sont pas autorisés à acquérir les oeuvres de ce courant artistique. Le Musée Pouchkine rejettera pourtant la proposition de don de 300 oeuvres. En 1989, en pleine Perestroïka, le Ministère de Culture l’invite à placer cette collection dans un Musée national récemment créé : le Tsaritsyno. Là, Andreï Erofeev est placé à la tête d’un petit département « expérimental» de trois personnes, qui travaille à la préfiguration d’un musée d’art contemporain alors inexistant en URSS. Avec son équipe, il organise de nombreuses expositions de l’art non-conformiste russe en URSS comme à l’étranger. En quinze années de travail au Musée Tsaritsyno, il est parvenu à créer le plus grand fonds d’art contemporain russe avec plus de 2000 pièces tournées vers des formes d’art encore inconnues en Russie : installations, objets, vidéos, ready-made, photographie plasticienne. La collection est stockée dans les réserves du Musée Tsarytsino – un impressionnant bunker anti-atomique. Ce n’est qu’en 2006, qu’elle est présentée en permanence dans les salles d’un autre musée national – la Galerie Tretiakov. En 2002, la Galerie Tretiakov rouvre son département « art contemporain nouvelles tendances » anéanti dans les années 1930. Andreï Erofeev en prend la direction et y transfère la « collection Tsaritsyno », qui depuis a été considérablement élargie. Il a consacré ces cinq dernières années de travail à la Galerie Tretiakov, à inscrire l’art contemporain russe dans les courants internationaux par la présentation de grandes expositions thématiques autour de l’abstraction, du pop art, de l’art conceptuel et aussi, à présenter à Moscou des expositions monographiques des artistes russes comme Bulatov, Kabakov qui n’ont pas été montrés jusqu’à présent dans leur pays.

autour de l’exposition pendant toute la durée de l’exposition un programme de conférences mettra en perspective l’art contemporain russe, pour en savoir plus : www.lamaisonrouge.org

édition Un ouvrage sur le Sots Art, publié par le groupe éditorial Interros (Moscou), paraîtra à l’occasion de l’exposition. Le livre, illustré, trilingue français/russe/anglais, comprend des textes d’Andreï Erofeev, Serguei Yepikhin, Julia Liederman, Julia Aksionova, Oksana Sarkissian, Anna Dikovitch, Kiril Svetliackov, conservateurs du département Nouvelles Tendances à la Galerie Tretiakov, et Boris Orlov, artiste.