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Le peintre Paul Rebeyrolle, disparu le 7 février dernier à l’ âge de 78 ans, laisse derrière lui une œuvre hors norme, virulente et engagée. En 1970, Jean-Paul Sartre écrit : « Rebeyrolle s’est mis tout entier dans ces toiles, alacrité et horreur, poésie et contestation ».

L’exposition retrace son parcours à travers des peintures de grand format conçues entre 1957 et 1989, et des sculptures animalières en bronze, dont une fontaine.

Attiré par la peinture de Vélasquez, Titien et Courbet, qu’il admirait au Louvre dans sa jeunesse, il s’attache dans les années 60 à un réalisme bucolique : La Pluie et le Beau Temps, 1957-1963. Puis vient le temps des thèmes déclinés en série, qui rendent compte de l’indescriptible, sous forme de grandes peintures naturalistes, où il met en œuvre une matière picturale dense à laquelle il intègre des matériaux divers : grillage, serpillière, crin, carton… Dans le cycle On dit qu’ils ont la rage, 1984, « les corps en déséquilibre, en perdition, les membres écartelés sur des chaises de fer, miment la folie d’une gigue noire, d’une transe épileptique», comme l’écrit Jacques Dupin.

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Paul Rebeyrolle - Peintures et sculptures