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A l’occasion des dix ans du Musée d’art Moderne et Contemporain de Genève (Mamco), la fondation donne carte blanche à son fondateur et directeur, Christian Bernard pour présenter une sélection d’oeuvres de la collection du musée. Cette collection, riche de 3000 œuvres, est consacrée à l’art des quarante dernières années. Le Mamco est, à ce jour, le plus grand, le plus jeune et le plus contemporain des musées d’art en Suisse.

Cette exposition bénéficie du soutien du Fonds d'art contemporain de la Ville de Genève (Fmac).

Luc Andrié, Francis Baudevin, Jean-Luc Blanc, Alighiero Boetti, Balthasar Burckhard, Marie José Burki, Valentin Carron, Clegg and Guttman, Lucien Coutaud, Braco Dimitrijevič Tracey Emin, Erró Pierre-Philippe Freymond, Katharina Fritsch, Franz Gertsch, Hervé Graumann, Philippe Gronon, Thomas Grünfeld, Fabrice Gygi, Marcia Hafif, Rebecca Horn, On Kawara, Jürgen Klauke, Vincent Kohler, Natacha Lesueur, Claude Lévêque, Christian Lhopital, Elisabeth Llach, Jean Lurçat, Robert Mapplethorpe, Genêt Mayor, Amy O’Neill, Kristin Oppenheim, Jean-Luc Verna, Philippe Ramette, Thomas Ruff, Peter Saul, Denis Savary, Pierre Vadi, Amy Vogel, James Welling.

Installations inédites créées pour l’exposition : Pierre-Philippe Freymond Hervé Graumann Vincent Kohler Claude Lévêque Christian Lhopital Amy O’Neill Denis Savary Pierre Vadi

Note d’intention de Christian Bernard :

Châteaux-forts, pont-levis, chemins de ronde, douves, donjons et oubliettes; châteaux d’amour, châteaux de cartes, de sable, d’Espagne ou d’ailleurs, les images du château nous habitent depuis l’enfance.

À telle enseigne que le château fournit une parfaite topologie métaphorique de l’esprit en proie aux clivages et aux conflits qui le constituent. Et le rêve de toute exposition n’est-il pas de rivaliser avec le théâtre qu’offre au désir la forme en abîme du château ? Entre hantise et enchantement, c’est tout le spectre de ces imaginaires inquiétants et familiers que cette exposition veut esquisser.

Salle d’apparat et galerie des glaces, salon des portraits et chambres magiques, bestiaire fantastique et cabinet tératologique, chapelle peuplée de fantômes et cachots mystérieux, sans oublier les douves dangereuses ni la carnavalesque salle du trône, revisitent, entre cauchemar et burlesque, l’histoire du Château d’Arenthon.

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