press release only in german

A la veille de la réouverture du Musée d’Art moderne de la Ville de Paris, Pierre Ardouvin a choisi d’intervenir sur la façade, côté parvis. Evoquant l’univers de quartiers populaires du sud, l’artiste étend du linge coloré sur toute la hauteur du bâtiment, d’un bout à l’autre de la terrasse. Par cet « accrochage », il s’approprie un usage populaire et traditionnel, d’une autre géographie, dont il conserve les couleurs et le mouvement, en insufflant énergie et sensibilité.

L’installation évoque, en plein hiver, les sensations douces et lointaines vécues par chacun sous le soleil, sollicitant la part du rêve. Une nouvelle fois, Pierre Ardouvin rend possible la rencontre improbable entre deux mondes à priori antagonistes. Par le déplacement d’un objet familier dans un contexte inattendu, par des associations métaphoriques, l’artiste provoque l’étonnement et la réflexion.

Le titre « On dirait le sud », simple qualification, possède un fort pouvoir émotif. Ici, le linge du quotidien s’infiltre de façon aérienne dans l’architecture monumentale et solennelle des années 30 du musée. Visible de jour comme de nuit, l’œuvre habille et dévoile, pare et cache son support, selon sa propre temporalité.

Pressetext

only in german

Pierre Ardouvin: On dirait le sud