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L’œuvre sculpté dans les collections du musée national d’art moderne et du musée des beaux-arts de Nancy en co-production avec le Centre Georges Pompidou - Musée national d’art moderne et le musée des beaux-arts et de la dentelle de Calais 16 décembre 2004 - 14 mars 2005 dans les salles d’exposition temporaire Né en 1891 à Druskieniki en Lituanie, Chaim Jacob Lipchitz arrive à Paris en 1909 où il suit les cours du sculpteur académique Injalbert à l’Ecole nationale des beaux-arts. Très vite, il se lie d’amitié avec les artistes de Montparnasse et s’installe en 1911 dans un atelier avec Constantin Brancusi. Il fait alors la connaissance des artistes cubistes et expose au Salon d’Automne. Le travail sur la fragmentation des formes et des volumes et l’utilisation dynamique de la lumière sont caractéristiques des sculptures que Lipchitz réalise alors, telle La jeune fi lle à la tresse de 1914. Après la période cubiste, l’artiste explore et analyse des formes plus abstraites. C’est au printemps 1920 qu’une première exposition personnelle de Jacques Lipchitz est organisée par Léonce Rosenberg à la galerie de l’Effort Moderne. En 1923, le docteur Barnes lui commande des sculptures et des bas-reliefs pour son musée à Philadelphie. Naturalisé français en 1924 et installé dans une maison-atelier de Le Corbusier à Boulogne-Billancourt, Lipchitz entame alors une carrière internationale qui lui vaut, après l’exposition à la galerie Jeanne Bucher, de nombreuses commandes et une médaille d’or à l’Exposition Internationale de 1937. Devant la montée du nazisme, son art traite l’actualité de façon allégorique en empruntant à la mythologie certains thèmes. Ainsi, David et Goliath ou Prométhée étranglant le vautour permettent à Lipchitz de se renouveler et d’orienter son art vers un naturalisme expressionniste.

Fuyant la guerre, l’artiste s’installe aux Etats-Unis en 1941, où il va commencer une seconde carrière. Alternant sujets autobiographiques et thèmes d’inspiration biblique ou mythologique, petites esquisses Jacques Lipchitz musée des beaux-arts de Nancy et commandes monumentales, Lipchitz travaille le bronze et taille le marbre, séjournant en Italie tous les étés à partir de 1962. Il s’éteint en 1973 à Capri et est enterré à Jérusalem. Le musée des beaux-arts de Nancy conserve vingtet-une œuvres de Jacques Lipchitz : le Joueur de guitare à la chaise, acquis en 1990, et le don exceptionnel fait par la veuve de l’artiste en 1992, de vingt plâtres. L’exposition présentera soixante et une œuvres permettant de retracer toutes les grandes périodes de la carrière de l’artiste. Œuvres monumentales et esquisses se répondront. Un ensemble de portraits permettra également d’évoquer le milieu culturel dans lequel Lipchitz évoluait en France.

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Jacques Lipchitz